L'EVOLUTION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

EXPLICATION

CAUSES CONSEQUENCES

A l'inverse des poignées de climatosceptiques, l'essentiel de l'humanité a pris désormais parfaitement conscience des effets du changement climatique.

L'évolution extrêmement rapide de certains phénomènes : Incendies incontrôlables, fonte des glaciers, dérèglement climatique, tornades et tempêtes multiples et dévastatrices, étés caniculaires, épuisement des ressources en eau de la planète nous amènent à réfléchir sur les causes et les conséquences de ces changements pour l'humanité et pour la vie animale et végétale.

Les signaux d'alerte ne cessent de s'accumuler et malgré ces indicateurs, il semble que le monde ne prenne pas encore la mesure de l'urgence de la situation. Certains souhaiteraient accélèrer les mesures, d'autres se réfugient sur les conséquences économiques pour freiner des quatre fers.

Le Président Chirac, lui-même, qui n'était pourtant pas réputé pour être un fervent défenseur de l'environnement a eu cette phrase célèbre au Sommet de Johannesbourg  :

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Prenons garde que le XXIème siècle ne devienne pas, pour les Générations futures, celui d'un crime de l'humanité contre la vie."

Le système climatique, qu'est-ce que c'est ?

Le système climatique est un système en interaction

Le phénomène physique dépend de l’effet de serre

Le cycle du carbone et l’impact des activités humaines agissent sur l'effet de serre

L'évolution scientifique du climat

Les températures les plus élevées depuis 1400 ans

Le niveau des mers et la cryosphère : deux indicateurs des changements climatiques en cours

Les activités humaines sont responsables d’une partie significative des changements climatiques

Les conséquences non encore quantifiées

Les changements climatiques sont en interaction avec de nombreux enjeux mondiaux

Les changements climatiques impacteront l’agriculture 

Les changements climatiques vont menacer de nombreuses espèces animales et végétales

Des populations seront forcées de se déplacer

De nouveaux enjeux géostratégiques apparaîtront en Arctique

Les changements climatiques impacteront l'urbanisation des littoraux 

Les changements climatiques impacteront les questions sanitaires

 

Y a-t-il des solutions ?

Réduire de manière dragstique les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, par pays et par habitant

La nécessité d'avoir une prise de conscience internationale

Commencer par des politiques climatiques locales

Changer ses modes de transport, pour des modes plus écologiques et plus économiques

Mieux s’alimenter, pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre

Agir individuellement dans sa consommation, en réduisant ses déchets

Agir individuellement à la maison : bien se chauffer

L"effet de serre

L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre (comme toute autre planète) de retenir la chaleur solaire dans l'atmosphère et de maintenir une température acceptable pour entretenir la vie.

Sans cela la température de la Terre serait d'environ -18°C !

L'augmentation croissante des gaz à effet de serre envoyés dans l'atmosphère (d'origine humaine) explique le réchauffement planétaire. Cette croissance exponentionelle depuis l'ère industrielle du XIXème siècle de rejets de dioxyde de carbone, de méthane, de protoxyde d'azote et de gaz fluorés ont  déréglé le phénomène naturel.

L'activité humaine a "épaissi" la couche protectrice de gaz à effets de serre. Ainsi au lieu de repartir dans l'espace, une quantité plus importante de chaleur est renvoyée par "rebond" sur notre planète. Plus nous émettons de ces gaz, plus nous augmentons le processus.

Explication simplifiée du fonctionnement de l'effet de serre

1 - Le rayonnement solaire passe à travers l’atmosphère claire.

2 - Une partie du rayonnement solaire est réfléchie par l’atmosphère et la surface de la Terre.

3 - L’énergie solaire est absorbée par la surface de la Terre.

4 - Elle est ensuite convertie en chaleur (rayonnement infrarouge) qui est réémise vers l’espace.

5 - Une partie du rayonnement infrarouge est absorbée et ré-émise par les molécules de gaz à effet de serre. La basse atmosphère et la surface de la Terre se réchauffent.

6 - Le reste du rayonnement solaire passe à travers l’atmosphère et se perd

Le système terrestre est en équilibre entre l’énergie solaire reçue et les radiations réémises vers l’espace. Les gaz à effet de serre, présents en faible quantité dans notre atmosphère, forment une « barrière » autour de la Terre, qui permet de retenir la chaleur du soleil. On peut comparer notre planète à une serre de jardinier, où les vitres retiennent la chaleur à l’intérieur de la serre.

L’effet de serre naturel permet ainsi à notre planète d’avoir une température moyenne de +15°C à sa surface. Sans cet effet de serre, il ferait -18°C sur Terre, et toute vie y serait impossible. Ce phénomène naturel repose sur un équilibre fragile du fait des interactions complexes entre les différents éléments du système climatique. De faibles variations de la concentration des gaz à effet de serre peuvent entraîner de fortes modifications de la température moyenne globale.

L’atmosphère, les surfaces continentales, les océans et les glaces sont en interactions permanentes, à travers de nombreux processus physiques, chimiques ou biologiques. Cet ensemble très complexe, appelé « système climatique », régit notre climat : il influence les températures, les vents et les précipitations auxquels nous sommes confrontés au fil des jours, des saisons et des siècles.

 

L'effet de serre additionnel créé par l'activité humaine

Depuis le début de l’ère industrielle (milieu du XIXe siècle), l’homme rejette des milliards de tonnes de CO2, du fait de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation et des pratiques agricoles (labour des sols notamment). Ces activités libèrent le carbone initialement stocké dans le sol.

Entre 2000 et 2009, 28,6 Giga-tonnes de CO2/an ont été émises du fait de la combustion des énergies fossiles et de la production de ciment. Ces émissions ont jusqu’à présent été partiellement absorbées par la biosphère terrestre (6,2 GtCO2/an) et l’océan (8,4 GtCO2/an). Le reste s’est accumulé dans l’atmosphère (+19,5 GtCO2/an). Ce CO2 vient s’ajouter à celui naturellement présent dans l’atmosphère, et crée alors un effet de serre additionnel.

Constatations visibles

Depuis les années 60, le manteau neigeux s'est réduit en moyenne de 11,7 % dans l'hémisphère nord.

Sur la période 1901-2010, le niveau de la mer a augmenté de 19 centimètres.

Entre 1993 et 2010, la hausse du niveau des mers était de 3,2 mm/an. Le niveau de la mer augmente maintenant presque deux fois plus vite depuis 1993, par rapport au siècle dernier.

Entre 1980 et les années 2000, on a constaté une hausse de 3°C des températures en Alaska et de 2°C au nord de la Russie.

 

Evolution de la température moyenne à la surface du globe

+ 4,8°C

La température moyenne vers 2100 pourrait avoir augmenté de 4,8°C par rapport à 2000.

Sources, 5ème rapport du GIEC. RCP2.6 scénario optimiste. RCP8.5 scénario pessimiste.

Evolution des températures au XXIème siècle

Le GIEC estime que si nous continuons sur le rythme actuel, l'augmentation sera de 4,8°C d'ici 2100 avec pour conséquences, des vagues de chaleur multipliées par 2 ou par 3 et des évènements extrêmes plus intenses. Selon ce rapport, la limite à ne pas dépasser est de 2°C. Pour atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 40 à 70 % vers 2050 et atteindre des niveaux proches de zéro en 2100.

Au delà de ce seuil de +2°C, les changements climatiques auraient des conséquences irréversibles pour la planète : Diminution de 25% du manteau neigeux, augmentation de 82 cm du niveau de la mer, diminution de 81% du permagel (zones minérales gelées en permanence), perte de 94% de la banquise arctique, baisse des précipitations dans les zones arides, érosion accrue des sols par le vent, déforestation par les incendies, baisse des ressources en eau potable, ...

Menaces directes sur la faune et la flore

Une grande partie de la faune et de la flore sera menacée ou impactée : impossibilité pour certaines plantes de pousser, apparition d'espèces végétales invasives, diminution de la zone d'habitat de l'ours polaire, du phoque, du morse, arrivée de nouvelles espèces venant de contrées tempérées pouvant entraîner le développement de nouvelles maladies transmissibles à l'homme.

Menaces directes sur la santé et la sécurité

1- Menaces de conflits géopolitiques concernant l'appropriation de nouvelles zones navigables au pôle nord. Par cette nouvelle route, Rotterdam ne serait plus qu'à 6500 miles nautiques de Yokohama au lieu des 11200 actuels)

2- Menaces de conflits concernant le pétrole contenu sous l'Arctique

3- Risques de conflit territorial des petits Etats insulaires menacés par la montée de la mer

4- Risques de migrations climatiques forcées comme au Bengladesh ou en Inde où l'altitude est très basse. La moitié de la ville de Shanghai pourrait disparaître sous l'eau si le niveau de la mer augmente seulement de 43 cm. Dans le Sahel, les communautés pourraient être amenées à se déplacer en raison des limites dépassées de l'écosystème.

 

 

 

Les impacts attendus en France

Les canicules, tempêtes et inondations risquent de s'intensifier et de se produire de plus en plus souvent. Dans le Sud-Est, les températures maximales durant la journée devraient être de 3 à 4°C supérieures et largement dépasser les 40°C en été.

Augmentation des précipitations en hiver et assèchement du sol en été.

La pluspart des glaciers disparaitrait.

Seules 55 stations de ski sur 143 conserveraient un niveau d'enneigement suffisant.

Augmentation de l'érosion des plages et des falaises.

Possibilité dès 2050 de dépasser durant 40 jours plus de 35°C en Ile de France.

Une élevation d'un mètre du niveau de la mer recouvrirait en France 355 km d'autoroutes, 198 km de nationales, 4338 km de départementales et 1967 km de voies ferrées.

Paris pourrait connaître des températures identiques à celles relevées à Madrid aujourd'hui.

Certaines maladies véhiculées par le moustique tigre pourraient apparaître comme le paludisme, le chikungunya ou la leishmaniose.

Et puis, il y a Trump, Bolsonaro, et quelques autres puissants de ce monde ... qui n'ont rien à faire de tout ce qui précède !

TRUMP LE CLIMATOSCEPTIQUE !

A l'opposé des scientifiques, il y a Trump,

Ses propos choquants sur le réchauffement climatique

"Ca finira par se refroidir !"