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HISTOIRE
Cette rubrique ne prétend nullement vouloir refaire des cours d'Histoire comme à l'école.
Elle s'attachera plus spécifiquement à présenter des faits réels peu connus du grand public, insolites, passionnants, parfois dramatiques.
"Un individu conscient est plus dangereux pour le pouvoir que dix mille individus endormis et soumis."
Mahatma Gandhi
1 - Piégé par une Emission de Télévision
Le 5 février 1983, Klaus Barbie est expulsé de Bolivie.
Après une cavale de 32 ans en Amérique du Sud où il se faisait passer pour un certain Altmann, le "boucher de Lyon" est enfin confronté à la justice.
L'enquête en Europe et en Amérique du Sud a permis d'ouvrir le dossier de tous les forfaits de Barbie.
C'est une notable contribution à l'Histoire.
"Pourquoi, quarante ans après, faut-il juger Barbie ?
Parce que Hitler n'est pas mort.
Parce qu'il faut raconter l'Histoire, même si elle n'est pas toujours belle."
Ladislas de Hoyos Avril 1984.
Extraits de presse Télérama
Comment s'est constituée votre équipe de télévision en partance pour le rencontrer en Bolivie?
Ça s'est décidé vite. Ladis venait d'arriver sur la 2 quelques jours auparavant, auréolé de son titre de «grand reporter» à France Soir. A l'époque, c'était un grand journal !
Ladis est arrivé chez nous pour faire de la télé, mais sans savoir vraiment comment on travaillait. On m'a proposé de partir avec lui à «la chasse au Barbie» pour assurer la réalisation.
A l'époque, j'étais grand reporter pour Cinq colonnes à la Une et nombre de magazines. On a formé une équipe, avec un preneur de son, un éclairagiste et beaucoup de matériel. On est parti au Pérou d'abord, puis on a atterri à La Paz, à 4 000 mètres avec les gens qui s'évanouissent à cause de l'altitude !Beate Klarsfel détait là, elle aussi.
On savait qu'elle était en contact avec un homme de l'ambassade un peu barbouze qui faisait du renseignement. Pour l'anecdote, il y a prescription maintenant, on a mis un micro HF dans sa chambre, qui était à côté de la nôtre, car on espérait récupérer des informations. En vain! Jusqu'à ce qu'on apprenne qu'Altmann était là et qu'on allait pouvoir le rencontrer via le ministère de l'Intérieur. Un type nous a dit : «oui, cela va pouvoir s'organiser mais il va falloir prévoir un dédommagement financier»….
J'imagine que le ministre voulait se prendre un bakchich au passage ?
A l'époque, il nous a demandé un montant qui était relativement important. On partait en reportage avec du cash, mais là, la somme dépassait ce qu'on avait en poche. Donc on appelle Paris. On savait qu'on était sans doute écoutés, alors ça donnait quelque chose du genre : «Oui, l'accouchement va bien avoir lieu. Mais il va falloir faire une césarienne et ça va faire des frais supplémentaires pour que ça se passe bien…»
Cri du cœur de Paris : «Combien?» Je dis la somme. Autre cri du cœur de la chaîne : «Ok, mais avez-vous un justificatif ?» (Rires) On était sur le point de décrocher un scoop et on nous demandait un justificatif…
Le jour de l'interview organisée dans les locaux du ministère de l'Intérieur bolivien, dans quel état d'esprit étiez-vous? Anxieux. Quand vous partez avec une équipe, c'est un investissement pour la chaîne. Pour vous aussi, car à titre personnel, vous êtes quand même à chaque fois remis en question. Là, en plus, on se rendait compte de l'importance de cette interview ! On a installé la caméra, Altmann est arrivé et on a commencé à filmer. Ladislas de Hoyosa commencé à interroger Altmann en espagnol. Puis soudain, il a basculé en allemand, créant un début de déstabilisation chez Barbie. Avant de passer au français, avec une question piège : «Mais n'êtes-vous jamais allé à Lyon?»
Ladis avait préparé ses questions dans son coin en espagnol. Il était trilingue (français-allemand-espagnol). Effectivement, il a surpris tout le monde lorsqu'il est passé de l'espagnol à l'allemand. Au départ, ça a pris un tour soft. Ladis, homme très classe, parlait un excellent allemand. Il a tenté «d'envelopper» Altmann, l'air de dire «je sais très bien que vous n'êtes pas Barbie !»
Mais à ce moment-là, je regarde et je vois l'étonnement des Boliviens qui ne comprennent plus rien. Ils avaient demandé qu'on leur soumette les questions avant. Et, soudain, il se passait des choses qui n'étaient plus sous leur contrôle. Ils n'osaient pas intervenir, ni arrêter l'interview.
Puis Ladis a continué en français, et à faire répéter à Barbie des phrases comme «je ne suis pas un assassin» ...
L'interview piège referme ses griffes sur le "boucher de Lyon".
"Le boucher de Lyon" sera extradé en France, 30 ans après sa fuite en Bolivie grâce aux preuves fournies par l'interview.
En 1972, la chasseuse de nazis Beate Klarsfeld parvient à identifier Klaus Barbie grâce à une photo et à le localiser en Bolivie : le criminel nazi, responsable de la déportation et de la mort de milliers de résistants et de Juifs, vivait protégé par le régime du dictateur Banzer sous le pseudonyme de Klaus Altmann.
Christian Van Ryswick, caméraman de la deuxième chaîne (ex-Antenne 2), était aux côtés de Ladislas de Hoyos, le journaliste qui a interviewé, et piégé Barbie, le 3 février 1972 à La Paz, par l'audace de sa démarche et le culot de ses questions.
Un entretien incroyable de 22 minutes, dont on peut revoir des extraits dans le documentaire "Klaus Barbie, criminel nazi."
2 - QUAND UN MATCH DE FOOT DECLENCHE LA GUERRE ENTRE DEUX PAYS
L’Amérique latine est réputée pour être une terre où le football déchaîne les passions, allant parfois même jusqu’à la folie.
Nous sommes en 1969, deux pays centraux-américains, le Salvador et le Honduras doivent s’affronter dans le cadre des qualifications pour le mondial, devant se dérouler au Mexique, un an plus tard.
En cette fin de décennie, la situation politique du Salvador et du Honduras est bien particulière. Les deux pays voisins sont principalement centrés autour de leur secteur agricole et, au Honduras, près de 20 % des ouvriers ruraux sont salvadoriens. Très dépendant des États-Unis d’Amérique, le marché local doit se restructurer en fonction des besoins du géant américain.
Au cours de la même année, le président hondurien, Osvaldo Lopez Arellano, décide de céder une grande partie des terres cultivables du pays à une compagnie américaine, du nom deUnited Fruit Company, déjà propriétaire de 10 % des terres honduriennes.
Particulièrement touchés par cette réforme, 300 000 paysans salvadoriens doivent retourner, sans le sou , dans leur pays d’origine.
Dans ce contexte électrique, se déroule une série de matchs couperets en zone Concacaf entre ces deux nations.
Alors que des migrants salvadoriens sont persécutés par le groupe clandestin hondurien de “La Mancha Brava”, au match aller, les joueurs de “La Selecta” (sélection salvadorienne) doivent faire face à un assiègement de leur hôtel, une fois arrivés à Tegucigalpa (capitale du Honduras).
Après avec passé une nuit désastreuse, dans une ambiance électrique, les joueurs salvadoriens s’inclinent simplement 1-0 en terre hondurienne.
À cette défaite déjà très mal vécue s’ajoute un sinistre fait divers. Accablée par la défaite de son équipe favorite, une jeune salvadorienne de 18 ans décide de se donner la mort. Ce suicide extrêmement médiatisé donne lieu à un enterrement national… ainsi qu’à une intensification de la haine côté salvadorien.
À l’occasion du match retour, le drapeau duHondurasest brûlé dans le stade de San Salvador et remplacé par un chiffon déchiré.
L'équipe locale l'emporte sur le score sans appel de 3-0. A cette époque, le goal average, c'est à dire la différence de buts, n'existe pas. Seule la victoire apporte des points.
Un troisième match dit "d’appui décisif" doit se dérouler sur terrain neutre, au Mexique.
Nous sommes le 26 juin 1969. Lors de ce match couperet, sous très haute surveillance policière, la sélection salvadorienne l'emporte sur le score de 3-2 (après de terribles prolongations)…
A l'issue du match, les joueurs se saluent cordialement.
Mais l’essentiel est ailleurs.
Les supporters des deux équipes commencent à en découdre à Mexico, ainsi qu’à la frontière commune de leurs pays.
A peine trois semaines plus tard, le 14 juillet, alors que le conflit s'envenime et que les rivalités ne cessent de s'exacerber, l’armée du Salvador prend l'initiative de déclencher des frappes aériennes sur son voisin hondurien.
Les ripostes ne se font pas attendre et le bilan atteint rapidement le nombre de 3000 morts, des milliers de blessés et près de 50 000 personnes délogées.
De peur que les conflits s'étendent à l'ensemble de l'Amérique centrale, ce qui nuirait aux intérêts économiquess des Etats-Unis, l’Organisation des États américains (OEA) négocie un cessez-le-feu qui officialise le coup de sifflet final le 18 juillet 1969, après une centaine d'heures de combats incessants.
3 - PRYPIAT ZONE INTERDITE
Prypiat est aujourd'hui une ville abandonnée, devenue un musée témoignant de la fin de l'ère soviétique. À ce titre la ville est souvent comparée à Pompéi.
En U.R.S.S., les villes nouvelles étaient développées d'une façon rationnelle.
En même temps que l'on construisait des habitations, on aménageait un nombre adéquat de crèches et de jardins d'enfants, d'écoles, de commerces, d'établissements médicaux et culturels.
On y trouvait deux écoles secondaires fréquentées, quatre groupes combinés d'institutions enfantines, une école de musique, des cinémas, des cafés, des magasins, un hôpital et une polyclinique, un palais de la culture et un centre commercial …
Prypiat reste une ville complètement déserte. Sur la place centrale, la grande roue et les auto-tamponneuses rouillent sous la végétation. Les arbres ont envahi les bords de route.
Le matin du 26 avril 1986, à 1 h 23 min 43 s, tout bascule. Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl située à moins de 3 kilomètres, explose.
Très vite, Moscou apprend la catastrophe, mais la désinformation à l'intérieur du système soviétique est telle que le chef de l'État de l'époque, Mikhaïl Gorbatchev, mettra plus de deux heures avant de savoir ce qu'il se passe réellement.
L'explosion fait voler de nombreux débris radioactifs en l'air. Le lendemain, les 49.360 habitants de Prypiat ne sont pas mis au courant de l'importance de l'accident. Aucune mesure de protection n'est prise et la vie suit son cours.
Une unité est envoyée au pied de la centrale, et les compteurs s'affolent. Rapidement, la population est au courant des dangers des radiations et une période de panique s'installe.
Des unités militaires sont envoyées sur place dans la précipitation mais les passants ne s'en préoccupent pas. Les militaires constatent que par endroits le taux de radiation dépasse 1 R par heure.
Les habitants n'ont jamais remis les pieds à Prypiat.
La ville étant devenue hautement radioactive, l'armée a été amenée à détruire un grand nombre d'objets présents au sein des appartements et des bâtiments pour éviter qu'ils soient ensuite récupérés et que des personnes s'aventurent dans cette zone.
Vidéo inédite
réalisée par la chaîne Youtube WATCH.
A la 37ème minute, visite du réacteur N°5 de Tchernobyl, situé à quelques mètres du numéro 4 qui a explosé en 1986.
4 - L'HISTOIRE DE BOBBY SANDS BELFAST
Robert Gerard Sands, communément appelé Bobby Sands, né le 9 mars 1954 à Newtownabbey en Irlande du Nord est mort le 5 mai 1981 à la prison de Maze en Irlande du Nord.
Il fut un nationaliste irlandais, membre de l’IRA provisoire et député à la Chambre des communes du Royaume-Uni du 9 avril au 5 mai 1981, mort après une grève de la faim de 66 jours dans la prison de Maze.
Publié en 1983, ce livre est préfacé par Sean MacBride, prix Nobel de la Paix 1974.
Bobby Sands est né à Abbots Cross, un quartier de Newtownabbey, dans le comté d'Antrim, en Irlande du Nord. Issu d'une famille catholique, il vécut à Abbots Cross avec ses parents, John et Rosaleen, et ses deux sœurs, Marcella et Bernadette, jusqu'en 1960, date à laquelle la famille fut contrainte de déménager à Rathcoole, un autre quartier de Newtownabbey.
Bobby abandonne rapidement l'école et entreprend un apprentissage de carrossier. À la suite de menaces de mort, il abandonnera son apprentissage et rejoindra les forces de l'IRA. L'enfance de Bobby fut très fortement marquée par les violents affrontements entre les communautés protestante et catholique.
En 1972, alors qu'il est âgé de 18 ans, sa famille est la proie d'intimidations loyalistes qui la contraignent à abandonner le domicile. Ils s'établissent alors à Twinbrook, dans leur maison d'été située dans la partie ouest de Belfast. Cette année-là, Bobby épouse Geraldine Noade. Leur fils, Gerard, voit le jour le 8 mai 1973. Mais Bobby a déjà rejoint les forces de l’IRA l'année précédente.
Avant la fin de l’année 1973, il est une première fois arrêté et emprisonné jusqu’en 1976 pour possession de quatre armes à feu à son domicile.
À sa libération, il retourne auprès de sa famille à Twinbrook. Il devient rapidement l'un des principaux activistes de sa communauté et ne reste en liberté qu’une seule année. Il est une nouvelle fois arrêté avec trois de ses compagnons, Joe McDonnell, Seamus Finucane et Sean Lavery, dans une voiture, en possession d’un revolver, alors qu'ils tentaient de s'enfuir juste après l'attentat à la bombe du Balmoral Furniture Company, à Dunmurry, et une fusillade entre l'IRA et la RUC (Police royale de l'Ulster).
Lors de son procès en septembre 1977, l'accusation de participation à l'attentat fut abandonnée, faute de preuves. Il est néanmoins condamné pour la possession de l'arme, qui a servi, selon les procureurs, dans la fusillade, et renvoyé en prison pour une durée de 14 années à la prison de Maze surnommée Long Kesh par les républicains irlandais.
Pendant son incarcération, Bobby écrit sur du papier toilette des textes, des lettres, des poèmes, qui sont régulièrement publiés dans le journal républicain An Phoblacht. Dans One Day in my life, il décrit le déroulement d'une journée normale en prison, textes écrits secrètement en prison.
Le 1er mars 1976, un décret du gouvernement travailliste de James Callaghan abroge le statut spécial d'incarcération, favorable, créé en 1972 pour les prisonniers républicains nord-irlandais. Tous les membres de l'IRA et autres groupes républicains internés au Maze perdent ainsi le statut spécial, de prisonniers politiques et sont considérés comme des criminels et délinquants de droit commun.
Cette décision va immédiatement provoquer la colère des détenus et donnera naissance à de multiples protestations. Le premier prisonnier à réagir est Kieran Nugent qui refuse de porter l'uniforme de la prison car il ne se considère pas comme un criminel (avant le changement de règlement, les prisonniers politiques pouvaient porter leurs propres vêtements).
Les autres détenus soutiennent son initiative et certains décident également d'être nus ou de ne porter qu'une couverture plutôt qu'un uniforme carcéral.
Cette protestation, appelée Blanket protest, ou Grève des couvertures, dure jusqu'en 1978. Les 300 prisonniers sont ainsi nommés "blanket men" parce que simplement vêtus de couvertures.
En raison du peu d'impact médiatique de cette protestation, et des attaques subies par les détenus lorsqu'ils sortaient de leurs cellules pour vider leurs pots, ceux-ci décident de passer au niveau supérieur et lancent la Dirty protest (ou No-wash protest) en mars 1978 (en français : Grève de l'hygiène).
Les prisonniers refusent de se laver et étalent leurs excréments sur les murs de leurs cellules.
Ils font aux autorités 5 demandes :
1.Le droit de ne pas porter l'uniforme de prisonnier ;
2.Le droit à ne pas participer aux travaux de prisonnier ;
3.Le droit de libre association avec d'autres prisonniers et celui d'organiser des activités éducatives ou récréatives ;
4.Le droit à une visite, une lettre et un colis par semaine ;
5.L'entière restauration de la remise de peine perdue lors de la protestation.
Les autorités politiques ne cèdent pas à leurs revendications et les dirigeants de la prison tentent d'empêcher les actes des prisonniers afin de maintenir un niveau de propreté acceptable, nettoyant de force les cellules et les prisonniers, mais les détenus persévèrent dans leur combat durant cinq ans.
À la fin de l'année 1980, les détenus décident d'un moyen plus radical pour attirer l'attention du public sur leur situation : le 27 octobre, 7 d'entre eux entament une grève de la faim, qu'ils interrompent au bout de 53 jours, à la suite d'un accord ambigu : droit de porter des habits civils mais pas leurs propres habits.
Bobby est nommé Officier Commandant des prisonniers de l'IRA à Long Kesh. Il succède à Brendan Hughes qui était l'un des sept grévistes de la faim. L'accord consécutif à la première grève de la faim est dénoncé le 4 février 1981 par les prisonniers.
Bobby Sands refusa de s’alimenter le 1er mars 1981 et entama ainsi sa grève de la faim. L’organisation prévoyait un début progressif des grèves de la faim afin de donner un maximum de publicité au mouvement avec un étalement de la détérioration physique voire de la mort des prisonniers sur plusieurs mois.
Le 5 mai 1981, Bobby Sands décèda à l’hôpital de la prison après 66 jours de grève de la faim. L’annonce de sa mort provoquera de nombreuses émeutes dans les quartiers nationalistes d'Irlande du Nord. Plus de 100 000 personnes suivirent le cortège lors de ses funérailles.
En réponse à une question parlementaire relative à la mort deBobby Sands, Margaret Thatcher déclarera à la Chambre des communes :
« Monsieur Sands était un délinquant condamné. Il a fait le choix de s'enlever la vie. C'est un choix que l'organisation à laquelle il appartenait n'a pas laissé à beaucoup de ses victimes."
C'est plus tard, que la dame de fer déclara également la guerre à l'Argentine.
Dans les mois qui suivirent, les neuf codétenus de l’Irlandais décèdent à leur tour des suites de leur grève de la faim.
Ce n’est qu’en 1997 que l’IRA acceptera un premier cessez-le-feu.
En 2005, l’Armée républicaine irlandaise déposera officiellement les armes.
Bobby Sands est considéré en Irlande, et au-delà des frontières, comme un héros de la cause républicaine, mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques. "One day in my life" est l'autobiographie de l'auteur, écrite dans des conditions particulières.
The rhythm of time
écrit par Bobby Sands
FRANCE INFO
https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/margaret-thatcher/bobby-sands-le-militant-de-lextreme_2648590.html
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