MAIS, QUI EST CETTE OVNI, GRETA THUNBERG ?

GRETA THUNBERG

 

GRETA est née le 3 janvier 2003 à Stockholm en Suéde.

Elle est la fille de Svante Thunberg , acteur et réalisateur suédois et de la chanteuse lyrique Malena Ernman. Son grand-père paternel, Olof Thunberg, était également un comédien très connu.

Elle est une parente du Prix Nobel de Chimie de 1903, Svante Arrhenius, un des premiers à émettre une théorie du réchauffement climatique au début du XXe siècle.

Malena a publié un livre consacré à l'autisme et au trouble du déficit de l'attention en raison du syndrome d'Asperger diagnostiqué chez chacun de ses enfants, Greta et Beata.

 

GRETA THUNBERG

À onze ans, à la suite d'un épisode dépressif de huit mois, le syndrome d'Asperger (une forme d’autisme), un trouble obsessionnel compulsif, un trouble du déficit de l'attention et un mutisme sélectif sont diagnostiqués chez elle et sa sœur Beata.

Elle gagne en mai 2018, un concours d'écriture sur le climat à la suite duquel elle rencontre Bo Thorén, « militant écologiste de la première heure ».

A la suite d'une dépression, elle dialogue avec ses parents au sujet de ses craintes sur l'environnement et le réchauffement climatique. Elle devient végane, influençant sa famille. Greta refuse les achats non nécessaires puis refuse de prendre l'avion à partir de l'âge de 15 ans. C'est ainsi qu'elle se serait rendu compte de sa capacité à convaincre les autres14.

Son père explique que sa fille ne peut tout simplement pas concilier les contradictions de la vie moderne : vivre dans une société dite d'abondance mais incapable d'aider les personnes vulnérables ou qui fuient la pauvreté, la guerre, la terreur ou qui ont tout perdu.

Grève étudiante du vendredi pour le climat

Bo Thorén, qui participe avec elle et d'autre jeunes militants à des réunions téléphoniques, émet plusieurs idées dont « une idée vague d’une grève scolaire (que les écoliers fassent quelque chose dans les cours d’école ou dans les salles de classe), inspirée par les étudiants de Parkland qui avaient refusé d’aller à l’école après la fusillade. »

Elle aime l'idée et essaye de faire en sorte que d'autres jeunes se joignent à elle, mais eux pensent qu'une marche aura plus de résultats. Elle planifie alors la grève scolaire seule et ne participe plus à des réunions avec le groupe.

Une vie : Greta Thunberg publié par Brut

Le 20 août 2018, jour de sa rentrée  classe de troisième dans une école de Stockholm, Greta Thunberg entame une grève devant le Parlement suédois, et explique aux journalistes conviés qu'elle n'ira pas à l'école jusqu'aux élections générales du 9 septembre. La Suède venait alors de vivre une canicule avec des feux de forêt sans précédent. Elle exige que le gouvernement suédois réduise les émissions de dioxyde de carbone d'origine anthropique, comme prévu par l'accord de Paris.

Elle reste assise devant le Parlement suédois chaque jour durant les heures d'école. Elle appelle, sur sa pancarte, à une « grève de l'école pour le climat ».

Elle participe à la manifestation Rise for Climate devant le Parlement européen à Bruxelles.

À Londres, elle participe à la « déclaration de rébellion ». Le principe d'une grève scolaire "Fridays for Future" retient l'attention des médias de la planète. Il trouve des déclinaisons dans d'autres pays : aux Pays-Bas, en Allemagne, en Finlande, au Danemark, au Luxembourg, en France, en Espagne. 

En Australie, où les écologistes sont en butte à l'importante industrie nationale des énergies fossiles, des milliers d'élèves inspirés par Greta Thunberg font la grève scolaire le vendredi. Au total, en novembre et décembre 2018, plus de vingt mille étudiants avaient organisé des grèves dans au moins 270 villes du monde. 

À la suite de la grève mondiale du 15 mars 2019, elle s'exprime pour dire :

« Il nous faut une nouvelle façon de penser. Le système politique que vous, les adultes, avez créé n'est que compétition. Vous trichez dès que vous pouvez car tout ce qui compte, c'est de gagner. Nous devons coopérer et partager ce qui reste des ressources de la planète d'une façon juste. »

LA COP 24 de décembre 2018

Le 4 décembre 2018, Greta Thunberg s'adresse à la COP24, le sommet des Nations unies sur les changements climatiques. Elle explique ainsi la gravité du problème :

« Ce que nous espérons atteindre par cette conférence est de comprendre que nous sommes en face d'une menace existentielle. Ceci est la crise la plus grave que l'humanité ait jamais subie. Nous devons en prendre conscience tout d'abord et faire aussi vite que possible quelque chose pour arrêter les émissions et essayer de sauver ce que nous pouvons. »

Lors de la dernière journée officielle, elle déclare à la tribune :

« Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe du plus petit nombre. Et si les solutions au sein du système sont impossibles à trouver, nous devrions peut-être changer le système lui-même. »

Le discours de Greta Thunberg à la Cop 24 (vidéo publiée par Brut)

REACTIONS VIOLENTES

Greta Thunberg subit en réaction à ses discours de très virulentes critiques, mais également des attaques personnelles sur son âge, son sexe ou son autisme, et du harcèlement, certains de ses détracteurs appelant jusqu’à sa mort.

En mai 2019, le dalaï-lama, écrit à Greta Thunberg :

« C'est très encourageant de voir comment vous avez inspiré d'autres jeunes à se joindre à vous pour s'exprimer. Vous réveillez les gens face au consensus scientifique et à l'urgence d'agir ».

Pour résumer, l'éditorialiste Pascal Riché écrit "Greta Thunberg est une icône nécessaire, et ne mérite ni excès d’honneur ni indignité. Elle n’est qu’une représentante de la génération à venir, qui a raison de nous alerter ».

La réponse de Greta Thunberg à ceux qui la trouvent alarmiste (vidéo publiée par Brut)